Le catéchisme des provinces ecclésiastiques de Québec, Montréal et Ottawa, Approuvé le 20 avril 1888, par les Archevêques et Évêques de ces provinces et publié par leurs ordres, Édition officielle conforme aux récentes modifications du droit canonique, Québec, 1944, 115 pages.
Enfant, j'ai détesté le petit catéchisme. Je n'ai jamais accepté d'apprendre par coeur des questions et réponses qui défiaient toute logique. C'était ma matière faible au primaire.
La question la plus traumatisante : Dieu connait-il tout ? Oui, Dieu connait tout : nos actions, nos paroles et même nos pensées les plus secrètes. J'ai aussi retrouvé dans cette édition la question préférée des petits garçons : qu'est-ce que la communion des seins, ou étaient-ce plutôt des saints ?
La question la plus traumatisante : Dieu connait-il tout ? Oui, Dieu connait tout : nos actions, nos paroles et même nos pensées les plus secrètes. J'ai aussi retrouvé dans cette édition la question préférée des petits garçons : qu'est-ce que la communion des seins, ou étaient-ce plutôt des saints ?
L'enseignement du catéchisme a été abandonné en 1964, remplacé par la catéchèse ou pastorale scolaire (voir La catéchèse aujourd'hui). C'était l'année charnière de la grande réforme de l'éducation, avec le dépôt du Rapport Parent et la création du ministère de l'Éducation du Québec. L'abandon du catéchisme faisait alors partie des mesures de laïcisation de l'enseignement. À la même époque, l'Église catholique a subi de profondes transformations dans le cadre du Concile Vatican 2 (1962-1965).
On m'a fait remarquer que le catéchisme illustré plus haut n'est pas celui qui était enseigné dans les écoles (voir le commentaire plus bas). En effet, il contient des questions sur la doctrine sociale de l'Église qui ne s'adressaient pas aux enfant du primaire. En voici deux :
On m'a fait remarquer que le catéchisme illustré plus haut n'est pas celui qui était enseigné dans les écoles (voir le commentaire plus bas). En effet, il contient des questions sur la doctrine sociale de l'Église qui ne s'adressaient pas aux enfant du primaire. En voici deux :
- L'Église condamne-t-elle le libéralisme économique ? L'Église condamne le libéralisme économique parce qu'il n'accepte que le principe de l'offre et de la demande en vue du plus grand profit possible, au mépris des besoins des hommes.
- L'Église condamne-t-elle le socialisme ? L'Église condamne le socialisme, si on entend par ce terme le transfert à l'État de toute initiative économique, au mépris de la liberté des personnes.