Le 2 janvier 1783, le curé Jean-Baptiste-Noël Pouget de Berthierville a baptisé Pierre, né le même jour, de père et mère inconnus. Son parrain a été Louis Houde et sa marraine, Marie-Angélique Fournaise, femme de Pierre Botineau.
Un nouveau-né n'arrivait jamais seul à l'église pour son baptême. Il était porté par sa marraine qui était souvent la grand-mère ou la tante de l'enfant. Le curé connaissait donc l'identité des parents, mais ne pouvait pas l'inscrire dans le registre parce que ces derniers n'étaient pas mariés. L'enfant devait porter le stigmate d'une naissance illégitime.
Il était possible de légitimer à posteriori la naissance d'un enfant soit par une décision de justice, soit par le mariage de ses parents. C'est la voie qu'ont choisie les parents naturels du petit Pierre : Pierre Botineau, le fils de la marraine de l'enfant, et Angélique Joly, qui était veuve de Louis Durand. Ils se sont mariés le vingt janvier 1783, soit 18 jours après le baptême, en présence de l'enfant, de son parrain et de sa marraine. Voici la formule que le curé Pouget a ajouté à la fin de l'acte de mariage pour légitimer l'enfant :
« lesquels ont reconnu pour légitime un garçon né d'eux et baptisé le 2 janvier courant en présence des susdits témoins nommé Pierre et dont les témoins Louis Houde et Marie-Angélique Fournaise mère de l'époux ont été parrain et marraine et présenté en ce jour par les dits époux. »
J'imagine que la mariée tenait l'enfant dans ses bras.
Louis Durand, le premier époux d'Angélique Joly est décédé avant le 21 mars 1779, jour du baptême d'une enfant posthume. Je n'ai pas retrouvé son acte de sépulture. Angélique Joly a eu deux filles de ce premier mariage : Louise Durand née le 28 janvier 1777 et Angélique Durand, l'enfant posthume en question. Elle était donc veuve depuis près de quatre ans quand elle a épousé Pierre Botineau. Angélique Joly et Louis Durand ont signé un contrat de mariage devant le notaire Faribault de Berthierville le 19 février 1776.
Extrait du registre de Berthierville, 2 janvier 1783 |
Il était possible de légitimer à posteriori la naissance d'un enfant soit par une décision de justice, soit par le mariage de ses parents. C'est la voie qu'ont choisie les parents naturels du petit Pierre : Pierre Botineau, le fils de la marraine de l'enfant, et Angélique Joly, qui était veuve de Louis Durand. Ils se sont mariés le vingt janvier 1783, soit 18 jours après le baptême, en présence de l'enfant, de son parrain et de sa marraine. Voici la formule que le curé Pouget a ajouté à la fin de l'acte de mariage pour légitimer l'enfant :
« lesquels ont reconnu pour légitime un garçon né d'eux et baptisé le 2 janvier courant en présence des susdits témoins nommé Pierre et dont les témoins Louis Houde et Marie-Angélique Fournaise mère de l'époux ont été parrain et marraine et présenté en ce jour par les dits époux. »
Extrait du registre de Berthierville, 20 janvier 1783 |
J'imagine que la mariée tenait l'enfant dans ses bras.
Louis Durand, le premier époux d'Angélique Joly est décédé avant le 21 mars 1779, jour du baptême d'une enfant posthume. Je n'ai pas retrouvé son acte de sépulture. Angélique Joly a eu deux filles de ce premier mariage : Louise Durand née le 28 janvier 1777 et Angélique Durand, l'enfant posthume en question. Elle était donc veuve depuis près de quatre ans quand elle a épousé Pierre Botineau. Angélique Joly et Louis Durand ont signé un contrat de mariage devant le notaire Faribault de Berthierville le 19 février 1776.