Désiré St-Onge, fils de François et de Josephte Allard, était forgeron à Saint-Étienne-des-Grès dans le comté de Saint-Maurice. Il a épousé Zoé Milette le 8 janvier 1861 à Yamachiche et acheté, l'année suivante, une maison sur le chemin royal à Saint-Étienne. Désiré et Zoé ont fait baptiser 3 enfants dans cette paroisse :Valida (1862-1866), Pierre-Joseph-Émile (1864) et Vilina (1867).
Le 7 février 1867 en après-midi, Charles Imbault, qui exerçait le métier de mouleur à Joliette, se rend chez lui en compagnie du notaire Uldéric Brunelle pour le sommer de reprendre une jument, sous poil rouge, que le forgeron lui avait vendue le matin même pour la somme de 28 louis courants, payés comptant. Imbault veut annuler la transaction parce qu'il s'est aperçu que la jument boîtait de la patte gauche du devant, ce qui constitue selon lui un vice rédhibitoire connu sous le nom de courbature. Il menace de le traîner en justice s'il ne le rembourse pas. Désiré St-Onge a simplement répondu: la jument est vendue. Avant de partir, le notaire lui a laissé une protestation écrite (greffe du notaire Uldéric Brunelle, acte no 1150).
Le 31 mai suivant, Désiré St-Onge vend une jument à Jean-Baptiste Gauthier, cultivateur de Saint-Étienne, pour la somme de 80 piastres. Il prend soin de préciser dans le contrat que la jument est vendue et livrée sans garantie d'âge ni de qualité. (greffe de Brunelle, acte no 1288)
En 1868, Désiré St-Onge est à Oconto dans le Wisconsin, probablement à l'emploi d'une compagnie forestière. Il a fait parvenir une procuration à sa femme pour qu'elle règle ses affaires à Saint-Étienne. Le 2 décembre 1868, toujours chez le notaire Brunelle, Zoé vend la propriété du chemin royal à Petrus Odilon Desilets, marchand à Saint-Étienne. Elle se garde le droit de l'habiter encore 6 mois sans payer aucun loyer. On perd ensuite leur trace. On peut supposer que Zoé est allée retrouver son mari à Oconto au printemps 1869 après avoir passé un dernier hiver à Saint-Étienne.
Le 7 février 1867 en après-midi, Charles Imbault, qui exerçait le métier de mouleur à Joliette, se rend chez lui en compagnie du notaire Uldéric Brunelle pour le sommer de reprendre une jument, sous poil rouge, que le forgeron lui avait vendue le matin même pour la somme de 28 louis courants, payés comptant. Imbault veut annuler la transaction parce qu'il s'est aperçu que la jument boîtait de la patte gauche du devant, ce qui constitue selon lui un vice rédhibitoire connu sous le nom de courbature. Il menace de le traîner en justice s'il ne le rembourse pas. Désiré St-Onge a simplement répondu: la jument est vendue. Avant de partir, le notaire lui a laissé une protestation écrite (greffe du notaire Uldéric Brunelle, acte no 1150).
Le 31 mai suivant, Désiré St-Onge vend une jument à Jean-Baptiste Gauthier, cultivateur de Saint-Étienne, pour la somme de 80 piastres. Il prend soin de préciser dans le contrat que la jument est vendue et livrée sans garantie d'âge ni de qualité. (greffe de Brunelle, acte no 1288)
En 1868, Désiré St-Onge est à Oconto dans le Wisconsin, probablement à l'emploi d'une compagnie forestière. Il a fait parvenir une procuration à sa femme pour qu'elle règle ses affaires à Saint-Étienne. Le 2 décembre 1868, toujours chez le notaire Brunelle, Zoé vend la propriété du chemin royal à Petrus Odilon Desilets, marchand à Saint-Étienne. Elle se garde le droit de l'habiter encore 6 mois sans payer aucun loyer. On perd ensuite leur trace. On peut supposer que Zoé est allée retrouver son mari à Oconto au printemps 1869 après avoir passé un dernier hiver à Saint-Étienne.