J'ai trouvé dans mes vieux papiers deux numéros mensuels de la revue La voix Nationale : celui d'août 1952 et celui de février 1953. Le nom de l'abonné était Lucien Tétreau de Victoriaville.
La mission de cette revue était de resserrer les liens entre les Canadiens français partout en Amérique. Les couvertures montrent des photos de bébés sur un arrière-plan tapissé de feuilles d'érable et de fleurs-de-lys, symboles de l'identité nationale. Je crois que les photos de bébés symbolisaient l'avenir des Canadiens français.
Le format des deux exemplaires était de 35 cm par 25 cm, trop grand pour un classeur normal. Ils ont été imprimés par L'imprimerie de l'Écho de Saint-Justin, qui appartenait à la famille Gagné de Saint-Justin de Maskinongé.
La mission de cette revue était de resserrer les liens entre les Canadiens français partout en Amérique. Les couvertures montrent des photos de bébés sur un arrière-plan tapissé de feuilles d'érable et de fleurs-de-lys, symboles de l'identité nationale. Je crois que les photos de bébés symbolisaient l'avenir des Canadiens français.
Le format des deux exemplaires était de 35 cm par 25 cm, trop grand pour un classeur normal. Ils ont été imprimés par L'imprimerie de l'Écho de Saint-Justin, qui appartenait à la famille Gagné de Saint-Justin de Maskinongé.
Numéros d'août 1952 et de février 1953 |
La Voix Nationale a été publiée pendant quarante ans, de 1926 à 1966. Cette revue mensuelle était l'organe des missionnaire-colonisateurs qui recrutaient des colons francophones et catholiques pour peupler l'Ouest canadien. Ces missionnaires étaient envoyés par les évêques du Manitoba, de la Saskatchewn et des Territoires du Nord-Ouest. Ils cherchaient des agriculteurs au Québec, mais aussi en France, en Belgique et en Suisse. Quelques villages ont été fondés par des colons européens recrutés de cette façon, au début du vingtième siècle.
Quand il est devenu évident que la bataille pour un Ouest francophone et catholique était perdue, La Voix Nationale s'est recentrée sur la colonisation de l'Abitibi : « Incontestablement, l'Abitibi reste l'unique débouché d'importance pour le surplus des ruraux des vieilles paroisses désireux de s'établir sur une terre ». Elle est alors devenue l'organe des sociétés de colonisation du Québec, tout en continuant à s'intéresser aux francophones hors-Québec.
La fin de la revue a coïncidé avec la baisse de la pratique religieuse, mais aussi avec l'éclatement de l'identité nationale canadienne française. L'affirmation des identités nationales québécoise et acadienne laissait orphelines les autres communautés francophones d'Amérique, fortement minoritaires.
Finalement, La Voix Nationale a été absorbée en 1966 par Actualité, la revue des Jésuites.
Finalement, La Voix Nationale a été absorbée en 1966 par Actualité, la revue des Jésuites.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire