"La politesse peut se définir ainsi : Une application délicate et attentive de témoigner à tous, par notre conduite extérieure, notre estime et notre bienveillance."
Les Soeurs de la Providence avaient une vie réglée. Elles apprenaient et enseignaient à leurs élèves à bien se comporter dans toutes les situations. Plusieurs des règles qui sont énoncées dans ce traité seraient encore utiles aujourd'hui, mais certaines des valeurs qui les sous-tendent nous semblent maintenant dépassées. On n'enseigne plus aux jeunes filles la modestie et la soumission à l'autorité.
Ce manuel a un petit côté suranné qui fait son charme. Ainsi, bien qu'il s'adresse aux jeunes filles, il n'utilise jamais le mot femme mais plutôt l'expression "personne du sexe", comme on disait autrefois le beau sexe, le deuxième sexe ou encore le sexe faible. Il y a un chapitre qui nous explique comment se comporter quand on est en présence du Souverain Pontife et des Évêques, ce qui n'arrivait pas souvent.
Ce manuel a un petit côté suranné qui fait son charme. Ainsi, bien qu'il s'adresse aux jeunes filles, il n'utilise jamais le mot femme mais plutôt l'expression "personne du sexe", comme on disait autrefois le beau sexe, le deuxième sexe ou encore le sexe faible. Il y a un chapitre qui nous explique comment se comporter quand on est en présence du Souverain Pontife et des Évêques, ce qui n'arrivait pas souvent.
Le traité de politesse était un genre à la mode à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième siècle. Des dizaines d'ouvrages semblables ont été publiés à cette époque. La politesse, on disait aussi le savoir-vivre ou la civilité, était alors enseignée au secondaire dans les collèges et les couvents au Québec et aussi en France.
Cet exemplaire a appartenu à Marie-Ange Bourassa (1901-1981) qui a étudié au Pensionnat des Soeurs de la Providence à Sainte-Élisabeth dans le comté de Joliette. Elle était la fille d'Elzéar Bourassa et d'Odélie Gélinas de Saint-Boniface-de-Shawinigan.
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