J'ai rassemblé des matériaux épars sur les hôpitaux de la Mauricie pour essayer d'en tirer une vue d'ensemble ou, du moins, une chronologie des débuts jusqu'en 1950. J'espère que je n'ai rien oublié. Je complèterai si nécessaire. Voici le résultat :
1715 : Ouverture par la communauté des Ursulines de l'Hôtel-Dieu des Trois-Rivières situé à l'intérieur du cloître de leur monastère à côté de la chapelle. Pendant longtemps, cet établissement a servi d'hôpital général pour toute la région de la Mauricie. La communauté l'a fermé en 1886 pour se consacrer à l'éducation des jeunes filles. Les Soeurs de la Providence qui venaient de construire le premier hôpital Saint-Joseph ont alors pris la relève. En 1982, le Musée des Ursulines a été aménagé dans les locaux de l'ancien hôpital.
1886 : "Les Soeurs de la Providence se sont vu confier, par Mgr Louis-François Richer-Laflèche, évêque du diocèse de Trois-Rivières, le mandat de prendre la suite des Dames Ursulines et d'organiser dans leur maison l'Hôpital Saint-Joseph des Trois-Rivières. La construction de la première bâtisse se termina en 1889 et lors de l'ouverture de l'hôpital, dix-huit religieuses y travaillaient. Au nombre des médecins: les docteurs Émerie Gervais, Éphrem-François Panneton, Georges Bourgeois, Édouard Badeaux, E. Lacerte, Louis-Philippe Normand, chirurgien et Aimé Lanthier, dentiste. Aujourd'hui, cet établissement maintes fois transformé, agrandi et modernisé est connu sous le nom de Centre hospitalier régional de Trois-Rivières, pavillon Saint-Joseph." (Source) Le nouvel hôpital intégrait l'Hospice Saint-Joseph que les Soeurs exploitait déjà. La photo ci-contre est antérieure à 1905. L'hôpital actuel à l'angle des rues Saint-Prosper et Sainte-Julie, a été construit en 1940.
1896 : Achat du manoir Dumoulin, situé au coin des rues Hart et Laviolette, par le docteur Charles-Nuna De Blois. qui le transforme en hôtel-sanatorium. Cette maison de santé s'adressait aux personnes fortunées qui souffraient de toxicomanie, de maladies du système nerveux ou d'affections chroniques (voir ici et là). Graduellement, la vocation hôtelière de l'établissement prend le dessus. On l'appelle alors le Château de Blois.
1905 : Aménagement, par le docteur Joseph-Henri Choquette, qui était le médecin attitré de la Belgo, du premier hôpital de Shawinigan situé au troisième étage de l'hôtel de ville. L'Hôpital Choquette était réservé aux chirurgies; les malades contagieux n'y étaient pas admis. Il a fermé ses portes en 1909 pour laisser la place à l'hôpital privé de la Shawinigan Water and Power nouvellement construit. Le docteur Choquette a quitté Shawinigan en 1920 pour aller travailler à l'Hôpital Saint-Joseph de Trois-Rivières.
1908 : Construction d'un sanatorium au Lac-Édouard près de La Tuque en Haute-Mauricie. Il a été d'abord administré par une association protestante la Lake Edward Sanatorium Association avant d'être acquis par le Gouvernement du Canada qui y faisait soigner les soldats atteints de tuberculose. Le lieu a été choisi pour l'air pur de la montagne et aussi pour l'éloignement qui permettait d'isoler les tuberculeux pour réduire les risques de contagion. À la demande du Cardinal Bégin, les Soeurs de la Charité en ont pris charge en 1921. Le sanatorium a fermé ses portes en 1967. L'édifice a été converti d'abord en hôpital pour vétérans et ensuite en Institut pour malades mentaux avant de fermer définitivement en 1982.
1909 : La Shawinigan Water and Power ouvre le Shawinigan Falls General Hospital, un établissement laïque destiné aux cadres et aux employés de l'entreprise. Il est d'abord situé dans une aile du Cascade Inn qui appartient aussi à la compagnie. Il déménage en 1916 dans la résidence de l'ancien maire Vivian Burrill sur la rue Maple (photo ci-contre). En 1930, le Shawinigan Falls General Hospital est agrandi et prend le nom de Joyce Memorial Hospital, pour rappeler le souvenir de l'un de ses bienfaiteurs, le financier John Joyce de Montréal. En 1964, la rumeur de sa fermeture avait été commentée dans le journal Shawinigan Standard (ici). Il a cessé de recevoir des malades en 1973.
1886 : "Les Soeurs de la Providence se sont vu confier, par Mgr Louis-François Richer-Laflèche, évêque du diocèse de Trois-Rivières, le mandat de prendre la suite des Dames Ursulines et d'organiser dans leur maison l'Hôpital Saint-Joseph des Trois-Rivières. La construction de la première bâtisse se termina en 1889 et lors de l'ouverture de l'hôpital, dix-huit religieuses y travaillaient. Au nombre des médecins: les docteurs Émerie Gervais, Éphrem-François Panneton, Georges Bourgeois, Édouard Badeaux, E. Lacerte, Louis-Philippe Normand, chirurgien et Aimé Lanthier, dentiste. Aujourd'hui, cet établissement maintes fois transformé, agrandi et modernisé est connu sous le nom de Centre hospitalier régional de Trois-Rivières, pavillon Saint-Joseph." (Source) Le nouvel hôpital intégrait l'Hospice Saint-Joseph que les Soeurs exploitait déjà. La photo ci-contre est antérieure à 1905. L'hôpital actuel à l'angle des rues Saint-Prosper et Sainte-Julie, a été construit en 1940.
1896 : Achat du manoir Dumoulin, situé au coin des rues Hart et Laviolette, par le docteur Charles-Nuna De Blois. qui le transforme en hôtel-sanatorium. Cette maison de santé s'adressait aux personnes fortunées qui souffraient de toxicomanie, de maladies du système nerveux ou d'affections chroniques (voir ici et là). Graduellement, la vocation hôtelière de l'établissement prend le dessus. On l'appelle alors le Château de Blois.
1905 : Aménagement, par le docteur Joseph-Henri Choquette, qui était le médecin attitré de la Belgo, du premier hôpital de Shawinigan situé au troisième étage de l'hôtel de ville. L'Hôpital Choquette était réservé aux chirurgies; les malades contagieux n'y étaient pas admis. Il a fermé ses portes en 1909 pour laisser la place à l'hôpital privé de la Shawinigan Water and Power nouvellement construit. Le docteur Choquette a quitté Shawinigan en 1920 pour aller travailler à l'Hôpital Saint-Joseph de Trois-Rivières.
1908 : Construction d'un sanatorium au Lac-Édouard près de La Tuque en Haute-Mauricie. Il a été d'abord administré par une association protestante la Lake Edward Sanatorium Association avant d'être acquis par le Gouvernement du Canada qui y faisait soigner les soldats atteints de tuberculose. Le lieu a été choisi pour l'air pur de la montagne et aussi pour l'éloignement qui permettait d'isoler les tuberculeux pour réduire les risques de contagion. À la demande du Cardinal Bégin, les Soeurs de la Charité en ont pris charge en 1921. Le sanatorium a fermé ses portes en 1967. L'édifice a été converti d'abord en hôpital pour vétérans et ensuite en Institut pour malades mentaux avant de fermer définitivement en 1982.
1909 : La Shawinigan Water and Power ouvre le Shawinigan Falls General Hospital, un établissement laïque destiné aux cadres et aux employés de l'entreprise. Il est d'abord situé dans une aile du Cascade Inn qui appartient aussi à la compagnie. Il déménage en 1916 dans la résidence de l'ancien maire Vivian Burrill sur la rue Maple (photo ci-contre). En 1930, le Shawinigan Falls General Hospital est agrandi et prend le nom de Joyce Memorial Hospital, pour rappeler le souvenir de l'un de ses bienfaiteurs, le financier John Joyce de Montréal. En 1964, la rumeur de sa fermeture avait été commentée dans le journal Shawinigan Standard (ici). Il a cessé de recevoir des malades en 1973.
1912 : En froid avec la direction de l'hôpital Saint-Joseph, le docteur Georges Bourgeois fonde un petit hôpital général laïque sur la rue Laviolette à Trois-Rivières. Il s'associe à un médecin anglophone de religion protestante le docteur Ernest Cross qui était auparavant à l'emploi de la Shawinigan Water and Power. L'hôpital se spécialise dans soins offerts aux employés des compagnies privées, notamment les accidentés du travail. En 1919, Bourgeois vend ses parts au chirurgien Louis-Philippe Normand; l'établissement est alors rebaptisé Normand and Cross. Le docteur Normand est devenu actionnaire avec Ernest Cross à la demande de l'évêque des Trois-Rivières qui ne voulait pas d'un hôpital protestant dans sa ville. En 1946, le Normad and Cross devient l'Hôpital Privé de Trois-Rivières. Le Centre catholique diocésain a pris possession des lieux en 1959 (voir ici).
1912 : Fondation de l'Hôpital Saint-Joseph de La Tuque en Haute-Mauricie, administré par le Soeurs Grises.
1921 : Suivant l'exemple de la Shawinigan Water and Power, la Laurentide Paper ouvre un hôpital laïque à Grand-Mère, le Laurentide Hospital dont le nom a été changé en 1961 pour celui de Grand' Mere General Hospital (voir ici). D'abord une simple résidence d'infirmières visiteuses, (photo ci-contre) il a été agrandi à plusieurs reprises, la dernière fois en 1959. Il a été fermé en 1973 alors que les ressoures ont été concentrées à l'Hôpital Laflèche.
1929 : Construction à Trois-Rivières de l'hôpital-sanatorium Cooke pour soigner les malades atteints de tuberculose. La Congrégation des Filles de Jésus en assure la gestion. Il est situé en dehors de l'agglomération, sur le Chemin Sainte-Marguerite, pour assurer l'isolement des tuberculeux. Après la découverte de l'antibiotique streptomycine, la tuberculose est devenue facile à soigner et il n'était plus nécessaire d'isoler les malades. L'hôpital Cooke a donc changé de vocation pour devenir à partir des années 1950, un centre spécialisé dans les soins de longue durées des malades chroniques.
1931 : Construction par la ville de Shawinigan de l'Hôpital Sainte-Thérèse dont l'opération et l'administration ont été confiées à la Communauté des Soeurs grises de la Croix d'Ottawa. Une école d'infirmières s'y est ajoutée en 1945. L'hôpital situé sur la rue Georges est maintenant spécialisé en santé mentale.
1948 : Inauguration de l'Hôpital Sainte-Marie dirigé par la communauté des Soeurs de la Miséricorde à Trois-Rivières-Ouest. À ses débuts, cet hôpital s'adresse à une clientèle particulière, les filles-mères. Il comprend une crèche où les enfants sont gardés jusqu'à l'âge de deux ans et demi, puis placés chez les Dominicaines à Sainte-Marthe-du-Cap (voir ici).
1950 : Ouverture de l'Hôpital Laflèche sur la 6e Avenue à Grand-Mère, d'abord administré par la communauté des Filles de Jésus. Les architectes ont donné à ce bâtiment la forme d'une flèche vue des airs. C'est maintenant devenu un centre d'hébergement de longue durée.
1912 : Fondation de l'Hôpital Saint-Joseph de La Tuque en Haute-Mauricie, administré par le Soeurs Grises.
1921 : Suivant l'exemple de la Shawinigan Water and Power, la Laurentide Paper ouvre un hôpital laïque à Grand-Mère, le Laurentide Hospital dont le nom a été changé en 1961 pour celui de Grand' Mere General Hospital (voir ici). D'abord une simple résidence d'infirmières visiteuses, (photo ci-contre) il a été agrandi à plusieurs reprises, la dernière fois en 1959. Il a été fermé en 1973 alors que les ressoures ont été concentrées à l'Hôpital Laflèche.
1929 : Construction à Trois-Rivières de l'hôpital-sanatorium Cooke pour soigner les malades atteints de tuberculose. La Congrégation des Filles de Jésus en assure la gestion. Il est situé en dehors de l'agglomération, sur le Chemin Sainte-Marguerite, pour assurer l'isolement des tuberculeux. Après la découverte de l'antibiotique streptomycine, la tuberculose est devenue facile à soigner et il n'était plus nécessaire d'isoler les malades. L'hôpital Cooke a donc changé de vocation pour devenir à partir des années 1950, un centre spécialisé dans les soins de longue durées des malades chroniques.
1931 : Construction par la ville de Shawinigan de l'Hôpital Sainte-Thérèse dont l'opération et l'administration ont été confiées à la Communauté des Soeurs grises de la Croix d'Ottawa. Une école d'infirmières s'y est ajoutée en 1945. L'hôpital situé sur la rue Georges est maintenant spécialisé en santé mentale.
1948 : Inauguration de l'Hôpital Sainte-Marie dirigé par la communauté des Soeurs de la Miséricorde à Trois-Rivières-Ouest. À ses débuts, cet hôpital s'adresse à une clientèle particulière, les filles-mères. Il comprend une crèche où les enfants sont gardés jusqu'à l'âge de deux ans et demi, puis placés chez les Dominicaines à Sainte-Marthe-du-Cap (voir ici).
1950 : Ouverture de l'Hôpital Laflèche sur la 6e Avenue à Grand-Mère, d'abord administré par la communauté des Filles de Jésus. Les architectes ont donné à ce bâtiment la forme d'une flèche vue des airs. C'est maintenant devenu un centre d'hébergement de longue durée.
2 commentaires:
Do you have any information regarding Dr. Louis-Philippe Normand, a physician and surgeon who owned a private hospital at 1118 Rue Royale, facing the cathedal?
Non. Désolé.
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