Un article publié dans le journal hebdomadaire Les chutes de Shawinigan, le 1er août 1951 :
Les "shorts" ont conduit deux jeunes filles au recorder
Deux jeunes filles du Cap-de-la-Madeleine venues ici en bicyclette et qui se promenaient en shorts sur la rue ont été appréhendées par la police. Traduites devant le recorder, Me Joseph Lafond, elles plaidèrent coupable et furent condamnées à payer une amende de deux dollars et les frais de la cause. Le recorder leur a fait des remontrances et leur a fait observer l'inconvenance qu'il y avait pour des jeunes filles de se promener ainsi en ville dans un tel accoutrement.
S'il arrivait que d'autres jeunes filles suivent leur exemple, elles subiront le même sort, parce que la police est bien déterminée à faire respecter à la lettre cet article du règlement de police qui défend aux jeunes filles et aux femmes de circuler sur les trottoirs de la cité dans des costumes inconvenants.
Pour revenir aux deux demoiselles du Cap, en raison de circonstances atténuantes, elles bénéficièrent d'une sentence suspendue, et en furent quittes en payant les frais de la cause.
Les "shorts" ont conduit deux jeunes filles au recorder
Deux jeunes filles du Cap-de-la-Madeleine venues ici en bicyclette et qui se promenaient en shorts sur la rue ont été appréhendées par la police. Traduites devant le recorder, Me Joseph Lafond, elles plaidèrent coupable et furent condamnées à payer une amende de deux dollars et les frais de la cause. Le recorder leur a fait des remontrances et leur a fait observer l'inconvenance qu'il y avait pour des jeunes filles de se promener ainsi en ville dans un tel accoutrement.
S'il arrivait que d'autres jeunes filles suivent leur exemple, elles subiront le même sort, parce que la police est bien déterminée à faire respecter à la lettre cet article du règlement de police qui défend aux jeunes filles et aux femmes de circuler sur les trottoirs de la cité dans des costumes inconvenants.
Pour revenir aux deux demoiselles du Cap, en raison de circonstances atténuantes, elles bénéficièrent d'une sentence suspendue, et en furent quittes en payant les frais de la cause.
Cet article soulève deux questions :
- Quelles furent les circonstances atténuantes qui ont permis aux jeunes filles d'éviter l'amende ?
- Quel genre de shorts portaient-elles ?
Pour répondre à la deuxième question, il appert que dans les années 1950, les femmes disons émancipées pouvaient porter trois types de shorts, selon la longueur :
- Les short shorts, ancêtres des hot pants, qui montaient 6 pouces en haut du genou. Ce modèle était réservé à la plage et aux pinups.
- Les shorts Bermudas qui montaient 3 pouces en haut du genou. Un peu osé pour l'époque quand même.
- Les shorts longs, en bas du genou, qui étaient conçus pour les cyclistes.
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