samedi 29 octobre 2011

Un site sur les Gélinas-Bellemare

La Société historique et généalogique Bellemare a mis en ligne un site d'information nommé Bertpage sur la famille Gélinas-Bellemare. Les responsables sont Bertrand Bellemare webmestre et le généalogiste Roger Bellemare.

J'ai examiné un peu les informations qu'on y trouve et ce site me semble fiable et bien fait.  Il s'est écrit tellement de sottises sur le web, au sujet de la prétendue origine juive de l'ancêtre Étienne Gélineau, qu'on en devient méfiant! En fait, cet ancêtre de la Saintonge appartenait à une famille de paysans, des laboureurs. Il a exercé plusieurs métiers avant d'émigrer, dont celui de sargier (vendeur de serge), ce qui ne fait pas de lui un juif pour autant.

Les auteurs présentent une hypothèse sur l'origine du surnom Bellemare qui viendrait de "belle mer" (bella mare en latin). Ce nom est assez répandu en Normandie. La mère de Jean-Baptiste Gélinas dit Bellemare, Françoise Charmesnil qui était originaire de Rouen en Normandie, lui aurait donné ce surnom.

Le site Bertpage présente aussi des informations sur les familles Béland de la Mauricie.

7 commentaires:

lucie a dit…

Merci pour l'info, Très intéressant pour moi.

ray a dit…

voici ce que nous savons a date sur l'origine d'Etienne Gelinas:

"Fait digne d’être cité l’ancêtre et son fils Jean se disent originaires de Saint-Vivien de Pons, un quartier réservé, aux Français d’origine Juive, quartier surnommé la Juiverie et qui fut rasé en 1621 sur l’ordre de Louis X111, roi de France et de Navarre."

Alain Saintonge a dit…

C'était plutôt Saint-Vivien Les Gonds, une paroisse catholique. Selon Bertpage, Étienne Gellineau a été baptisé à l'église de la paroisse Saint-Vivien (dans la commune Les Gonds) en France en 1624. Il a vécu dans la paroisse catholique Saint-Eutrope de la ville de Saintes au lieu-dit La Salandrie avant d'émigrer.

ray a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
ray a dit…

Hey bien sur le site de Bretrand Bellemare on peut lire:

1658-05-11: Étienne Gellineau, sargier et charpentier de grosses oeuvres, natif de la paroisse de St-Vivien de Pons (Les Gons) et son fils Jean, 12 ans, demeurant tous deux à Tasdon, sont à la ville de La Rochelle devant le notaire Jacques Savin. Ils s'engagent auprès du sieur Arnaud Peré, marchand mandataire de Pierre Boucher, gouverneur de Trois-Rivières. Père et fils serviront pendant 3 ans pour un salaire de 108 livres par an (5,04 $). Ils seront hébergés et nourris. L'aller et le retour, s'il y a lieu, sont aux frais de l'armateur. L'acte d'engagement est rédigé en présence des clercs Pierre et Jean Lezeaux et Jean Gellineau y déclare ni savoir ni écrire, ni signer. Le départ se fait à La Rochelle le 29 mai, sur le navire "Le Taureau", 150 tonneaux, propriété de François Perron et le capitaine est Élie Tadourneau. L'arrivée à Québec a lieue le 6 août 1658. Par la suite, certains de ces arrivants iront sur la barque "L'Espérance", propriété de Toussaint Toupin, pour se diriger vers Cap-de-la-Madeleine, où ils seront logés au fort Ste-Marie (limite du Cap), où Pierre Boucher venait tout juste de se retirer.

ray a dit…

http://www.histoirepassion.eu/index.php

très intéressant

Alain Saintonge a dit…

Merci pour les informations.