Sarah Larkin, Radisson, Éditions de Bien Public, Trois-Rivières, 1938.
Sarah Larkin (1896-1988) était une Américaine francophile. Elle a vécu quelques années en France après la première guerre mondiale et passait ses étés sur le bord d'un lac en Mauricie. Son mari Albert Loening de New York était un industriel de l'aéronautique.
Madame Larkin entretenait des relations dans le milieu littéraire de la Mauricie qui gravitait autour du régionaliste Albert Tessier et du poète Clément Marchand. Elle a publié quelques oeuvres aux Éditions du Bien Public de Trois-Rivières, dont cette biographie en vers de Pierre-Esprit Radisson (1636-1710), le célèbre coureur des bois. Le Livre est dédicacé : « J'offre ces pages à la Mauricie, le pays de Radisson. »
Pour donner un aperçu du style, voici les premiers vers du chapitre 1 qui traite de l'enlèvement du jeune Radisson par des Iroquois :
« Night passed along the waters and the skyQuite near the open space of the furrowed fieldsWinding to the cooler shade of tamaracks.Trois Rivières stood a prey to Iroquois.Full well all knew of danger lurking near;Had not destruction taken weekly tollAnd death been kinder than a lingering fate ?Passing the heavy, wooden gates three boysThought not of fear.Danger was a wine that stirredPierre Radisson's mind and youthful soul. »
Sarah Larkin a présenté en annexe des documents qui prouvent, selon elle, que Radisson n'a pas trahi la France au profit de l'Angleterre. Je crois qu'elle s'est prise d'affection pour son sujet.
Tant qu'à y être : la famille de Sarah Larkin a fait publier, dans le New York Times du 10 octobre 1922, l'annonce de ses fiançailles avec Albert Loening. On y apprend que Sarah a fait ses débuts plusieurs années auparavant (elle avait en effet 26 ans) et qu'elle a travaillé pour l'American Commitee for Devasted France en 1921. C'est probablement là qu'elle a rencontré Loening qui était major dans l'Air service en France.
Tant qu'à y être : la famille de Sarah Larkin a fait publier, dans le New York Times du 10 octobre 1922, l'annonce de ses fiançailles avec Albert Loening. On y apprend que Sarah a fait ses débuts plusieurs années auparavant (elle avait en effet 26 ans) et qu'elle a travaillé pour l'American Commitee for Devasted France en 1921. C'est probablement là qu'elle a rencontré Loening qui était major dans l'Air service en France.
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