À l'origine du métissage des Algonquins Têtes-de-boule de la Haute-Mauricie. des coureurs des bois, employés des comptoirs de traite des fourrures, ont adopté le mode de vie des Amérindiens, partagé leurs territoires de chasse et intégré leur communauté. Ce sont les ancêtres blancs des familles autochtones Bellemare, Boucher, Dubé et Flamand, notamment.
L'apport génétique de ces chasseurs blancs a été déterminant parce que la population amérindienne de la Haute-Mauricie, décimée par les maladies et les famines, ne comptait vers 1830 que quelques dizaines de familles.
J'ai déjà présenté sur ce blog quelques articles sur des descendants de ces chasseurs blancs :
L'apport génétique de ces chasseurs blancs a été déterminant parce que la population amérindienne de la Haute-Mauricie, décimée par les maladies et les famines, ne comptait vers 1830 que quelques dizaines de familles.
J'ai déjà présenté sur ce blog quelques articles sur des descendants de ces chasseurs blancs :
- Baptême des deux Flamand
- Deux portraits de Jean-Baptiste Boucher
- Famine sur le Saint-Maurice
- Jean-Baptiste Boucher mauvais perdant
- Jean-Baptiste Boucher traiteur indépendant
Dans Ma hache, ma femme et mon couteau croche, publié en 1977, l'anthropologue Norman Clermont raconte l'histoire de la population de Weymontachie en Haute-Mauricie et ses relations avec les postes de traite des compagnies du Nord-Ouest et de la Baie-d'Hudson. Il situe le territoire d'origine de ces Algonquins Têtes-de-boule au nord du Lac Supérieur. Ils ont occupé les territoires de chasse des Attikamekws (Poissons blancs) en Haute-Mauricie après l'extermination de ces derniers par les Iroquois à la fin du XVIIe siècle.
Clermont traite, à la page 90, de l'intégration des chasseurs blancs dans la population autochtone de Weymontachie :
Clermont traite, à la page 90, de l'intégration des chasseurs blancs dans la population autochtone de Weymontachie :
Source: Norman Clermont, Ma femme, ma hache et mon couteau croche : deux siècles d'histoire à Weymontachie, Série Cultures Amérindiennes, Ministère des Affaire culturelles, 1977.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire