Le célèbre général anglais James Wolfe, le vainqueur des Plaines d'Abraham en 1759, est mort sur le champ de bataille et n'a pas laissé de descendance au Québec, mais un mercenaire allemand portant le même patronyme a marié une fille de Trois-Rivières une vingtaine d'années plus tard.
Le monument Wolfe-Montcalm à Québec |
Ludwig Augustus Wolfe ou Wolff était rattaché aux troupes de mercenaires allemands, au service de la Couronne britannique pendant la guerre d'indépendance américaine. Selon Dominique Richtot, il était commis-trésorier dans le régiment Riedesel. Ce régiment venait du Duché de Brunswick en Allemagne et ses membres étaient surnommés Brunswickers. Le patronyme de Ludwig Augustus est parfois écrit Wolf ou Wolff ce qui est, je crois, la forme allemande de Wolfe.
Après avoir quitté l'armée, il a gagné sa vie comme artiste-peintre. J'ai trouvé plusieurs mentions de son métier de peintre dans les registres. De plus, selon cette source, il aurait eu un atelier de peintre à Montréal, sous la raison sociale WOLF & BLANEY, dans les années 1790. Par ailleurs, dans son acte de sépulture en 1840, on le dit « intendant de l'institution royale », un titre dont j'ignore la signification.
Wolff a épousé Louise Bisson de Trois-Rivières vers 1781-82 dans un lieu inconnu. Louise, leur premier enfant, est née en 1783. Il est possible que leur union ait été célébrée par un aumônier militaire, ce qui expliquerait pourquoi l'on n'a pas retrouvé d'acte de mariage, ni de contrat d'ailleurs. Ludwig Augustus, devenu Louis-Auguste après son mariage, et Louise Bisson ont eu une douzaine d'enfants entre 1783 et 1805, j'en ai compté quatorze, dont au moins cinq ont fondé des familles :
On trouve aussi d'autres Wolfe, Wolf ou Wolff au Québec et en Acadie, notamment une famille Wolfe d'origine irlandaise dans la région de Québec.
Après avoir quitté l'armée, il a gagné sa vie comme artiste-peintre. J'ai trouvé plusieurs mentions de son métier de peintre dans les registres. De plus, selon cette source, il aurait eu un atelier de peintre à Montréal, sous la raison sociale WOLF & BLANEY, dans les années 1790. Par ailleurs, dans son acte de sépulture en 1840, on le dit « intendant de l'institution royale », un titre dont j'ignore la signification.
Wolff a épousé Louise Bisson de Trois-Rivières vers 1781-82 dans un lieu inconnu. Louise, leur premier enfant, est née en 1783. Il est possible que leur union ait été célébrée par un aumônier militaire, ce qui expliquerait pourquoi l'on n'a pas retrouvé d'acte de mariage, ni de contrat d'ailleurs. Ludwig Augustus, devenu Louis-Auguste après son mariage, et Louise Bisson ont eu une douzaine d'enfants entre 1783 et 1805, j'en ai compté quatorze, dont au moins cinq ont fondé des familles :
- Marie-Josèphe m François Canac-Marquis en 1808 à Sainte-Geneviève de Berthier
- Jean-Louis m Julie Viau en 1809 à Sainte-Geneviève de Berthier
- Julie m Joseph Proulx en 1815 à Nicolet
- Charles-André m Josèphe Baron-Lupien en 1829 à Saint-Joseph de Maskinongé
- Marie-Oliva m Prudent Fortier en 1830 à Berthier
On trouve aussi d'autres Wolfe, Wolf ou Wolff au Québec et en Acadie, notamment une famille Wolfe d'origine irlandaise dans la région de Québec.
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