Puisqu'un malheur n'arrive jamais seul, l'automne précédent la grande débâcle de 1843, un tremblement de terre a secoué la région de Trois-Rivières. L'église paroissiale a été endommagée. Voici ce qu'en disait l'annaliste du monastère des Ursulines :
« A la date du 11 novembre 1842, l'annaliste inscrit qu'un violent tremblement de terre a ébranlé le monastère, lundi dernier, vers 8 heures du matin. La secousse s'est fait sentir dans tout le district, jusqu'à Montréal. Ce fut surtout à l'église paroissiale, où se trouvait réunie une foule considérable, pour assister à une cérémonie, qui avait lieu ce jour-là, qu'on eut à déplorer le plus grand nombre d'accidents. Sous la force de l'oscillation, la voûte et le baldequin se fendirent en quelques endroits. Alors, la foule prise de peur se dirigea pêle-mêle vers la porte, et, dans ce sauve-qui-peut général, il y eut bien des évanouissements et des contusions. »Référence : Annales des Ursulines de Trois-Rivières, tome 3.
Le baldaquin de l'église de Neuville |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire