Une classe de novices au couvent des Filles de Jésus de Trois-Rivières vers 1925. Les jeunes filles ont l'air un peu coincé dans leur costume sévère, comme l'était la règle du couvent. Remarquez les cheveux courts attachés, les robes amples et les gants. C'était déjà un avant-goût du costume qu'elles allaient porter après leur profession.
La deuxième de la rangée du fond, à partir de la gauche, était Donalda Descôteaux, fille de Télesphore et d'Eulalie Lampron, alias Soeur Maria de Saint-Georges. Elle a travaillé à la succursale de la Banque Nationale de Saint-Boniface de Shawinigan avant d'entrer en religion ou de « quitter le monde » comme on disait autrefois dans les communautés religieuses féminines.
Les Filles de Jésus ont enseigné, au niveau primaire, dans les paroisses rurales du Diocèse de Trois-Rivières, notamment à Saint-Boniface et à la Baie-de-Shawinigan. Elles administraient aussi deux écoles ménagères, au Cap-de-la-Madeleine (Institut Val-Marie) et à Trois-Rivières (Institut Keranna). Ces établissements préparaient les jeunes filles à accomplir leurs rôles d'épouses et de mères. L'abbé Albert Tessier les avaient surnommées « les écoles du bonheur » (Voir Femmes de maison dépareillées sur ce blog).
Sur la famille de Télesphore Descôteaux et d'Eulalie Lampron, voir aussi : Le piège à mouches de tante Eugénie et Va chercher des croûtes.
Télesohore Descôteaux 30g.
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