Les amateurs de généalogie, comme moi, accordent beaucoup d'importance à leur ancêtre du nom. Ils écrivent l'histoire de sa famille, adhèrent à une association qui lui est consacrée et font des voyages en Europe pour visiter le lieu d'origine de cet immigrant.
Pourtant, l'ancêtre du nom ne tient pas plus de place, dans le patrimoine génétique, que n'importe lequel des 4096 individus que l'on trouve dans un tableau d'ascendance à la treizième génération. Il est même moins important, génétiquement parlant, que ceux dont le nom apparaît plusieurs fois dans ce même tableau en forme d'arbre.
Par exemple, dans le tableau d'ascendance de mes filles, Mathurin Martineau dit Saintonge, l'ancêtre du nom, n'apparaît qu'une seule fois, tandis que l'on retrouve dans cet arbre :
Il n'y a pas que les patronymes et les gènes qui passent d'une génération à l'autre. Des valeurs, des connaissances, des façons de faire peuvent aussi être transmises. Généralement, les garçons apprenaient leurs tâches et leurs rôles avec leur père et les filles, avec leur mère. Mais sur ce plan, je crois qu'il faudrait accorder davantage d'attention aux femmes qui ont d'abord élevé nos ancêtres.
Saint-Fraigne, lieu d'origine de Mathurin Martineau |
Pourtant, l'ancêtre du nom ne tient pas plus de place, dans le patrimoine génétique, que n'importe lequel des 4096 individus que l'on trouve dans un tableau d'ascendance à la treizième génération. Il est même moins important, génétiquement parlant, que ceux dont le nom apparaît plusieurs fois dans ce même tableau en forme d'arbre.
Source : Parcourslemonde.com |
Par exemple, dans le tableau d'ascendance de mes filles, Mathurin Martineau dit Saintonge, l'ancêtre du nom, n'apparaît qu'une seule fois, tandis que l'on retrouve dans cet arbre :
- Robert Caron 7 fois,
- le saintongeais Étienne Gélinas 6 fois,
- le percheron Pierre Rivard 6 fois,
- le normand Charles Lesieur 5 fois.
Il n'y a pas que les patronymes et les gènes qui passent d'une génération à l'autre. Des valeurs, des connaissances, des façons de faire peuvent aussi être transmises. Généralement, les garçons apprenaient leurs tâches et leurs rôles avec leur père et les filles, avec leur mère. Mais sur ce plan, je crois qu'il faudrait accorder davantage d'attention aux femmes qui ont d'abord élevé nos ancêtres.
2 commentaires:
vous écrivez "Pourtant, l'ancêtre du nom ne tient pas plus de place, dans le patrimoine génétique, que n'importe lequel des 4096 individus que l'on trouve dans un tableau d'ascendance à la treizième génération. Il est même moins important, génétiquement parlant, que ceux dont le nom apparaît plusieurs fois dans ce même tableau en forme d'arbre"
Certes mais votre ancêtre patrilinéaire direct, vous a transmis en plus son chromosome Y, ce qui est autrement plus important d'un point de vue biologique...
Vous avez raison, mon raisonnement valait surtout pour les femmes. Je ne suis pas généticien, mais j'ai lu que le chromosome X, qui est commun aux deux sexes, transmet beaucoup plus d'informations que le Y qui est plutôt « spécialisé » dans le développement des caractères sexuels mâles. Alors, je me dis qu'avoir reçu 7 fois le X d'un ancêtre donné est plus déterminant, même pour un mâle, qu'avoir reçu l'Y d'un autre.
Enregistrer un commentaire