Les poèmes d'Emily Dickenson (1830-1886) n'ont pas de titre. On les désigne habituellement par le texte du premier vers. Celui-ci, écrit en 1861, s'intitulerait donc Dying! Dying in the night!
La mourante attendait Jésus pour la guider dans les neiges éternelles, mais il ne s'est pas présenté et, à sa place, son amie Dolly l'aidera à franchir paisiblement le seuil.
La mourante attendait Jésus pour la guider dans les neiges éternelles, mais il ne s'est pas présenté et, à sa place, son amie Dolly l'aidera à franchir paisiblement le seuil.
Dying! Dying in the night!
Won't somebody bring the light
So I can see which way to go
Into the everlasting snow?
Won't somebody bring the light
So I can see which way to go
Into the everlasting snow?
And "Jesus"! Where is Jesus gone?
They said that Jesus - always came -
Perhaps he doesn't know the House -
This way, Jesus, Let him pass!
Somebody run to the great gate
And see if Dollie's coming! Wait!
I hear her feet upon the stair!
Death won't hurt - now Dollie's here!
Stéphane Labbé, professeur de littérature, en a fait la traduction suivante sur le site Les îles de la nuit :
Mourir! Mourir dans la nuit!
N'y aura-t-il personne pour apporter
La lumière que je sache quel chemin
Prendre en ces neiges éternelles?
Et Jésus! Où s'en est-il allé?
Ils disaient que Jésus - venait toujours -
Peut-être ne connaissait-il pas la Maison -
Par ici, Jésus, qu'on le laisse passer!
Que quelqu'un coure jusqu'au portail
Et voie si Dolly arrive! Attends
J'entends ses pas dans l'escalier!
La mort sera paisible - Dolly est là!
Voir aussi sur ce blog : Quelqu'un, un poème sur la mort de Louisa Paulin.
N'y aura-t-il personne pour apporter
La lumière que je sache quel chemin
Prendre en ces neiges éternelles?
Et Jésus! Où s'en est-il allé?
Ils disaient que Jésus - venait toujours -
Peut-être ne connaissait-il pas la Maison -
Par ici, Jésus, qu'on le laisse passer!
Que quelqu'un coure jusqu'au portail
Et voie si Dolly arrive! Attends
J'entends ses pas dans l'escalier!
La mort sera paisible - Dolly est là!
Voir aussi sur ce blog : Quelqu'un, un poème sur la mort de Louisa Paulin.
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