La grippe A(H1N1), aussi appelée grippe porcine ou mexicaine, a ramené dans l'actualité la crainte d'une pandémie semblable à celle de la grippe espagnole qui s'est répandue en quelques semaines à la fin de la première guerre mondiale.
Lorsque l'armistice a été signée à l’automne 1918, les soldats canadiens qui avaient combattu dans les tranchées en Europe ont ramené avec eux un fléau encore plus terrible que la guerre: un virus qui allait faire vingt millions de victimes dans le monde. Pour une raison inconnue, cette maladie tuait surtout les jeunes adultes.
Louisa Bourassa en est morte. D'après la photo de sa carte mortuaire, c'était une très jolie femme. Elle est décédée le 18 octobre 1918 au plus fort de l’épidémie. Par crainte de la contagion, on l'a enterrée le jour même. Elle avait alors 33 ans et laissait derrière elle son mari et neuf enfants dont un bébé de cinq mois.
Louisa Bourassa avait épousé Ludger Dugré à Saint-Boniface le 25 juillet 1904. Il boitait. Pendant les premières années de leur mariage, ils ont vécu à Saint-Justin dans le comté de Maskinongé où Ludger a exercé le métier de télégraphiste avec ses deux frères Arthem et Arthur qui étaient chefs de gare. Ils sont ensuite retournés vivre à Saint-Boniface où il a acheté une boulangerie sur le site actuel de l’auberge « La Boulangère ». Ils ont eu neuf enfants : Marie-Jeanne (née en 1907), Bernadette (1909), Jean-Marie, Philippe, Germain, Maurice (1913), Raymond (1914), Thérèse (1916) et Georgette (1918).
Ludger Dugré s’est remarié avec Annie Boisvert le 24 février 1920. Il a vendu sa boulangerie à un nommé Kirouac. Ce dernier l’a revendue plus tard à un nommé Therrien qui était réputé pour ses fèves au lard cuites dans le four à pain. En 1922, Ludger Dugré et sa famille sont allés s’établir à Manchester aux États-Unis où il a exercé le métier de garçon d’ascenseur dans un grand magasin.
Certains des petits enfants de Louisa Bourassa sont demeurés au Québec et ont été pris en charge par des parents. Thérèse, qui avait deux ans au décès de sa mère, a passé son enfance chez ses grands-parents Bourassa et chez sa tante Diana dans le Grand Quatre à Saint-Boniface. Diana Bourassa avait pris sa nièce « en élève », comme on disait autrefois.
Lorsque l'armistice a été signée à l’automne 1918, les soldats canadiens qui avaient combattu dans les tranchées en Europe ont ramené avec eux un fléau encore plus terrible que la guerre: un virus qui allait faire vingt millions de victimes dans le monde. Pour une raison inconnue, cette maladie tuait surtout les jeunes adultes.
Louisa Bourassa en est morte. D'après la photo de sa carte mortuaire, c'était une très jolie femme. Elle est décédée le 18 octobre 1918 au plus fort de l’épidémie. Par crainte de la contagion, on l'a enterrée le jour même. Elle avait alors 33 ans et laissait derrière elle son mari et neuf enfants dont un bébé de cinq mois.
Louisa Bourassa avait épousé Ludger Dugré à Saint-Boniface le 25 juillet 1904. Il boitait. Pendant les premières années de leur mariage, ils ont vécu à Saint-Justin dans le comté de Maskinongé où Ludger a exercé le métier de télégraphiste avec ses deux frères Arthem et Arthur qui étaient chefs de gare. Ils sont ensuite retournés vivre à Saint-Boniface où il a acheté une boulangerie sur le site actuel de l’auberge « La Boulangère ». Ils ont eu neuf enfants : Marie-Jeanne (née en 1907), Bernadette (1909), Jean-Marie, Philippe, Germain, Maurice (1913), Raymond (1914), Thérèse (1916) et Georgette (1918).
Ludger Dugré s’est remarié avec Annie Boisvert le 24 février 1920. Il a vendu sa boulangerie à un nommé Kirouac. Ce dernier l’a revendue plus tard à un nommé Therrien qui était réputé pour ses fèves au lard cuites dans le four à pain. En 1922, Ludger Dugré et sa famille sont allés s’établir à Manchester aux États-Unis où il a exercé le métier de garçon d’ascenseur dans un grand magasin.
Certains des petits enfants de Louisa Bourassa sont demeurés au Québec et ont été pris en charge par des parents. Thérèse, qui avait deux ans au décès de sa mère, a passé son enfance chez ses grands-parents Bourassa et chez sa tante Diana dans le Grand Quatre à Saint-Boniface. Diana Bourassa avait pris sa nièce « en élève », comme on disait autrefois.
Quatre des enfants de Louisa sont entrés en religion : un prêtre (Maurice) et trois carmélites (Bernadette, Thérèse et Georgette), qui ont passé leur vie cloîtrées dans des monastères aux États-Unis. Marie-Jeanne, l'aînée des enfants, a travaillé comme infirmière à Trois-Rivières et à Montréal. La photo suivante montre Marie-Jeanne et Bernadette Dugré en 1917, soit un an avant le décès de leur mère.
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