jeudi 28 août 2014

De choses et d'autres (11)

Chérie, on déshérite les enfants. Le 18 février 1878, devant le notaire Joseph-Hilaire Biron de Saint-Boniface de Shawinigan, Louis-Solyme Caron « lègue tous ses biens à Marie Lacerte son épouse, excluant de sa succession tous ses héritiers légitimes pour des raisons à lui connues ». Le même jour, Marie Lacerte fait un testament, en faveur de son mari, qui contient les mêmes dispositions. 

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Dirty jobs. Dans « Histoire des Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre », publiée en 1991 aux Éditions du Septentrion, Armand Chartier écrit qu'il « n'est pas rare de trouver des Canadiens-Français parmi les maçons, les briquetiers et les charpentiers de Manchester ou de Cambridge » (page 22).

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God is an American. Dans The Franco-American Heritage in Manchester N.H., publié en 1979, Thadeus Pietrowski écrit : Infortunately ... for the French ... Ste-Anne Church was founded by and for Irish catholics of Manchester and the sermon was always in english

Sainte-Anne a été fondée en 1843. Les choses allaient changer avec l'augmentation de l'immigration canadienne-française. À compter de 1849, des missionnaires de passage ont célébré des messe en français. Saint-Augustin, la première paroisse entièrement francophone de Manchester, a été fondée en 1871, puis Sainte-Marie en 1891. Il y eût jusqu'à huit paroisses francophones dans cette ville au tournant du siècle.

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Vers 1850-1900, les gens qui allaient travailler en Nouvelle-Angleterre laissaient des procurations à des parents ou à des amis qui devaient s'occuper de leurs affaires en leur absence. On trouve de nombreuses mentions de telles procurations dans les greffes de notaires de cette époque. Souvent, il s'agissait de liquider les biens d'un expatrié, signe qu'il ne prévoyait pas revenir « en Canada ».

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Le 19 février 1876 devant le notaire Joseph-Hilaire Biron, Hyacinthe Grondin, ci-devant de la paroisse de Saint-Thomas et habitant actuellement dans le Michigan, achète les droits de mine de plusieurs terres du 7e rang de Saint-Boniface de Shawinigan. Il compte exploiter le minerai de fer qui se trouve sur ces terrains. Grondin concède la moitié des bénéfices sur certains de ces terrains à Thomas Beaulieu cultivateur de Saint-Boniface « en retour des troubles qu'il s'est donné pour lui faire obtenir les droits de mine ».

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