À Saint-Étienne-des-Grès, mon grand-père Félix St-Onge et Ferdinand Milette étaient des amis. On les voit sur cette photographie assis, mon grand-père à gauche et Ferdinand à droite. Elle a été prise chez le photographe Pinsonneault de Trois-Rivières vers 1908. Les trois autres jeunes gens debout, probablement de Saint-Étienne-des-Grès eux aussi, n'ont pas encore été identifiés.
Félix St-Onge, Ferdinand Milette et trois amis vers 1908. |
Après leurs mariages, Félix et Ferdinand ont été voisins sur la rue Principale de Saint-Étienne-des-Grès. Leurs enfants sont aussi devenus des amis, par affinité bien sûr, mais aussi parce que ma grand-mère Alma Picard interdisait à ses enfants, mes oncles et mes tantes, de sortir de la cour arrière de la maison. Leur choix d'amis se résumait donc aux voisins immédiats sur la rue Principale.
Ma grand-mère, qui était une ancienne maîtresse d'école, donnait à ses enfants une éducation bourgeoise très rigide, en décalage avec celle que recevaient la plupart des autres enfants du village. Très peu de familles du voisinage trouvaient grâce à ses yeux.
La photo suivante a été prise vers 1939. On reconnait, sur la deuxième rangèe : Angèle Milette, ma tante Jacqueline St-Onge, Louis-Joseph Milette et ma tante Berthe St-Onge. Yolande St-Onge est au deuxième rang de la première rangée.
Enfants Milette er St-Onge vers 1939 |
Ma tante Berthe St-Onge, l'aînée de la famille, a fréquenté Louis-Joseph Milette, fils de Ferdinand, pendant plusieurs années. On les voit ici ensemble devant le barrage hydroélectrique de La Gabelle vers 1940. Finalement, Louis-Joseph, surnommé Titou, en a épousé une autre en 1942. Il a repris la maison de son père décédé en 1939.
Berthe St-Onge et Louis-Joseph (Titou) Milette vers 1940 |
Ma grand-mère Alma Picard a été alitée pendant plusieurs années avant son décès en 1976. Sa fille Jacqueline, qui en prenait soin, la transportait dans ses bras, de la chaise longue de la cuisine jusqu'à son lit dans la chambre voisine dont la fenêtre donnait chez les voisins Milette. Elle demandait à sa mère : « de quel côté voulez-vous vous coucher ? » Et ma grand-mère répondait : « la cuisine » ou bien « chez Titou ».
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