mardi 10 novembre 2015

François Fournaise, chaudronnier ambulant, est tombé d'une falaise

L'ancêtre François Fournaise dit Laboucane, ancien soldat et chaudronnier ambulant, a connu une fin tragique alors qu'il faisait sa tournée dans la région de Donacona. Aux Écureuils, il est tombé d'une falaise, d'un escarpement que l'on nommait écore. 

L'acte de sépulture signé par le curé Chartier de Lotbinière raconte les derniers jours de François Fournaise comme le ferait un journaliste. C'est un acte comme je les aime, qui raconte une histoire.

L'acte du registre de la paroisse des Écureuils, est daté du 20 juillet 1772.


Le texte est petit et l'écriture est pâle, mais j'ai réussi à le lire (avec l'aide d'Hervé). J'ajoute une ponctuation pour faciliter la lecture :
L'an mil sept cent soixante douze, le vingt de juillet, j'ai inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de françois fournelle dit la boucane, homme marié et passant chodronnier de profession, âgé de quarante trois ans ; il a tombé des écores de cette paroisse et a été ramassé et mené chez un nommé pierre langlois le dix huit du présent mois et est mort la veille de la sépulture, sans recevoir aucun sacrements, personne ne s'étant aperçu de son état ; en présence de pierre dusaut et de plusieurs autres qui ne savent signer de ce enquis. Chartier de Lotbinière, ptre.
François Fournaise dit Laboucane, ancien soldat de la compagnie de Montigny des troupes de la Marine, était le père d'Angélique Fournaise dite Laboucane, épouse de Pierre Bottineau dont j'ai parlé dans l'article précédent. Il est le sosa 686 de mes enfants. À son décès, il avait 63 ans plutôt que 43.

François Fournaise avait un fils prénommé François qui, selon le registre de la Rivière-des-Prairies, est né le 14 juillet 1731 à 4 heures du matin. Le mort des Écureuils était-il le père ou le fils ? J'ai présumé que c'était le père parce qu'il était chaudronnier. Je réviserai cette conclusion si jamais j'apprend que le fils exerçait le même métier.

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