lundi 2 avril 2012

Les sucres

À lire sur le web un recherche de Raoul Carrier sur l'histoire du temps des sucres. Il y est question, entre autres, de la description qu'en faisait Antoine Gérin-Lajoie dans son roman Jean Rivard publié en 1862.

Par ailleurs, on trouve sur Laurentiana un article sur l'album des gravures d'Edmond-J. Massicotte intitulé Nos Canadiens d'Autrefois. Cet album a été publié en 1923. On peut le consulter en format PDF sur le site des BANQ.

Une des gravures de l'album de Massicotte s'intitule les sucres. On y voit des sucriers à l'oeuvre près d'un abri de fortune qui leur servait de cabane. On remarque qu'ils faisaient bouillir la sève d'érable à l'extérieur. 

L'entaille des érables est une pratique qui a été apprise des Amérindiens et la technique utilisée par les premiers colons était semblable à la leur. La sève était d'abord recueillie dans des contenants en écorce de bouleau. Dans les régions nordiques, comme en Haute-Mauricie, où il n'y a pas d'érables à sucre (acer saccharum), les Amérindiens buvaient l'eau du bouleau blanc (betula papyrifera) qui est moins sucrée que l'eau d'érable. Je ne crois pas qu'ils la faisaient bouillir. La fabrication du sirop nécessite des contenants en métal qui n'étaient pas disponibles avant l'arrivée des Blancs.

La cabane à sucre que nous connaissons, avec un toit qui s'ouvre pour laisser sortir la vapeur, est une invention moderne. Sans parler de ces cafétérias que l'on désigne aujourd'hui sous le nom de cabanes à sucre.

Line-Marie Awashish de la communauté de Wemotaci a effectué une recherche sur l'utilisation du bouleau par les Atikamegws de la Haute-Mauricie.

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